Sara MOORHOUSE
Sara MOORHOUSE
Au début Sara Moorhouse composait sur ses pots des abstractions rigoureuses que lui inspiraient les paysages incessamment remodelés par le ballet des socs, des herses et des andaineurs. Ces champs, aux griffures disciplinées et aux tons changeants, se prêtaient parfaitement à ses schémas d’étroites bandes de couleur où l’ordre naturel établissait le bleu du ciel en haut de la coupe, et celles des fleurs et des fenaisons vers le pied.
Ce jeu de reconstruction des campagnes colorées l’invitait à explorer d’autres perspectives, urbaines, côtières et mêmes maritimes afin que ses pots deviennent des condensés de ce que récoltait son regard. Sa rigueur et sa constance lui ont apporté une reconnaissance internationale et des achats de musées comme, tout dernièrement, le MOMA à New York.